TROIS APPELS À CONTRIBUTIONS SONT EN COURS - RUBRIQUE PERSPECTIVES, VOL. 35, NO 1 ET VOL. 35, NO 2
Automne 2023
APPEL À CONTRIBUTIONS - RUBRIQUE PERSPECTIVES
DATE DE TOMBÉE DES ARTICLES : 30 NOVEMBRE 2023
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La revue Nouvelles pratiques sociales comporte une rubrique permanente appelée « Perspectives ». Celle-ci regroupe des articles hors-thème et évalués par des pairs, qui ne s’inscrivent pas dans la thématique principale des numéros. Le présent appel à contributions vise à solliciter des articles à y publier. Les textes porteront de manière générale sur des enjeux sociaux, des pratiques ou des modèles d’intervention sociale actuels ou en émergence, aussi bien institutionnels que communautaires. La revue vise à favoriser le pluralisme des idées, les réflexions critiques et veut contribuer à l’avancement des débats dans le domaine de l’intervention sociale et dans la société. Ils pourront porter sur des thèmes tels que les dynamiques sociales sources d’inégalités, les politiques sociales, les programmes d’intervention, l’organisation des services et des ressources, les pratiques d’action communautaire et des mouvements sociaux. La revue Nouvelles pratiques sociales accepte aussi bien les articles présentant les résultats d’une recherche empirique que les réflexions théoriques.
Pour toute question relative à cet appel de contributions, les personnes autrices sont invitées à communiquer avec le secrétariat de la revue à l’adresse courriel Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
Rappel : Vous trouverez le guide pour la présentation des articles dans la revue et vous pouvez le consulter sur notre site Web (https://nps.uqam.ca/contribution/guide-de-presentation.html). Toutefois, nous précisons déjà qu’aucun article ne devra dépasser 45 000 caractères (espaces compris), notes, bibliographie et tableaux inclus.
Volume 35, numéro 1 (automne 2023)
DOSSIER
tRANSFORMATION DE L'INTERVENTION SOCIALE, PRÉCARISATION DU TRAVAIL ET RÉSISTANCES
DATE DE TOMBÉE DES RÉSUMÉS : 7 juillet 2023
DATE DE TOMBÉE DES ARTICLES : 25 octobre 2023
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SOUS LA CODIRECTION DE :
Isabelle RUELLAND
Professeure, École de travail social, Université du Québec à Montréal
Yanick NOISEUX
Professeure agrégée, Département de sociologie, Université de Montréal
Mylène FAUVEL
Candidate au doctorat en sociologie, Université de Montréal
Les conditions de travail et d’emploi en intervention sociale, tout comme celles de la plupart des métiers relationnels, se sont grandement transformées au cours des dernières décennies, et ce, d’autant plus depuis la pandémie de la COVID-19 (Maltais et coll., 2022 ; Rousseau et coll., 2020 ; Ruelland et Coget, 2021). L’enjeu de la précarisation du travail au sein des organisations publiques, communautaires et philanthropiques participe de ces transformations. Des chercheur·euse·s exposent depuis plusieurs années la fragilité des conditions de travail et d’emploi en intervention sociale et en appellent à leur amélioration ainsi qu’à une plus grande reconnaissance de leur travail au sein de diverses organisations (Bellot et coll. 2013 ; DambuyantWargny, 2022 ; Grenier et Bourque, 2018 ; Parazelli et Ruelland, 2017). La complexité grandissante de l’organisation du travail au sein de réseaux d’action publique et les difficultés à l’appréhender affectent aussi les conditions de travail des intervenant·e·s sociaux·ales. Elle constitue, en ce sens, un enjeu de pouvoir important sur lequel se butent plusieurs intervenant·e·s et démarches d’intervention auprès de personnes souvent de plus en plus vulnérables (Choi et coll., 2020 ; Douglas et coll., 2020).
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Volume 35, numéro 2 (hiver 2024)
DOSSIER
PEUPLES AUTOCHTONES ET SOUVERAINETÉ DES DONNÉES :
ENJEUX DE RECHERCHE ET SOUVERAINETÉ NUMÉRIQUE
DATE DE TOMBÉE DES RÉSUMÉS : 15 août 2023
DATE DE TOMBÉE DES ARTICLES : 30 novembre 2023
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SOUS LA CODIRECTION DE :
Suzy BAZILE
Professeure, École d'études autochtones, Université du Québec en Abitbi-Témiscamingue
Ioana RADU
Professeure adjointe, École d'études autochtones, Université du Québec en Abitbi-Témiscamingue
Emmanuelle PIEDBOEUF
Candidate au doctorat sur mesure en études autochtones, École d'études autochtones, Université du Québec en Abitbi-Témiscamingue
CONTEXTE
L'essor des technologies numériques et des données massives numériques (« Big Data ») annonce une période d’accélération du changement dans les écosystèmes de données à l'échelle mondiale. Ces technologies, combinées à une impulsion dirigée par l'État-nation pour les données ouvertes, sous-tendent de nouvelles pratiques de collecte, d’utilisation, de partage, de gestion et de protection de données, telles que la liaison de données administratives, l'exploration de données sur plusieurs plateformes et l'intégration de l'intelligence artificielle (IA) dans les programmes sociaux. Ainsi, les données sont devenues une ressource mondiale utilisée pour exercer le pouvoir, prendre des décisions et pour stimuler l'innovation, la découverte et la commercialisation (Walter, Kukutai, et al., 2021). Pour les Peuples autochtones, ce nouveau monde numérique offre des possibilités d'accéder aux données (celles produites dans le cadre de travaux de recherche scientifique tout comme celles cumulées par des instances externes) en tant que ressource culturelle, sociale et économique. Par exemple, l'énorme cache de données administratives liées aux Peuples autochtones pourrait potentiellement déclencher une nouvelle ère d'élaboration et de mise en oeuvre de politiques publiques autochtones. L'IA est de plus en plus utilisée pour transmettre des histoires sur les activités de revitalisation culturelle et linguistique, ainsi que pour entreprendre des initiatives de contre-cartographie (counter-mapping) ou de design participatif (participatory design) afin de réaffirmer leurs pouvoirs, leurs autonomies territoriales et leurs gouvernances (Gentelet & Bahary-Dionne, 2021; Poll, 2016; Walter, Kukutai, et al., 2021).
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